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dénicher [1]

vt (dé-ni-ché)
  • 1Enlever du nid. Dénicher des oiseaux.

    Fig. En parlant de tout objet vivement désiré et sévèrement gardé que l'on assimile à un oiseau, et, en particulier, d'une jeune fille. Joli oiseau, ma foi ! difficile à dénicher. [Beaumarchais, Le barbier de Séville, ou La précaution inutile]

  • 2Découvrir la retraite de quelqu'un à force de recherches. Si je l'ai déniché, ce n'est pas sans peine.

    Découvrir un objet rare, curieux. Je ne sais où il est allé dénicher cela. Ils [Mme de Châtillon et son frère] cherchèrent une fortune à Boutteville, et ils dénichèrent ce mariage du second lit de l'héritière de Piney avec M. de Clermont. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Dans nos bois souvent dès l'aurore, J'ai déniché de frais appas. [Béranger, Vieux caporal] Un page Dénichant enfin à son tour Fille de vingt ans neuve et sage. [Id. M. de Charlemagne]

  • 3 Fig. et familièrement, débusquer d'un postes d'une retraite. Dénicher les ennemis d'un fort. Dénicher les voleurs de leur retraite.
  • 4 vi Abandonner le nid. Tous les oiseaux ont déniché ce matin.

    Fig. Sortir, s'évader avec précipitation. Dénichons de céans et sans cérémonie. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur]

    Fig. Les oiseaux ont déniché ou sont dénichés, se dit en parlant de gens partis, de prisonniers évadés, etc.

REMARQUE

Dénicher, vi se conjugue avec l'auxiliaire avoir, quand on exprime l'action : les prisonniers ont déniché ce matin ; avec l'auxiliaire être, quand on exprime l'état : ils sont dénichés depuis ce matin.

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